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  • La transmission du VIH se fait-elle par la salive ?
    Le VIH est présent dans tous les liquides biologiques de l’organisme des PVVIH. Mais tous les liquides du corps humain n’ont pas le même pouvoir de transmission. Ce dernier est lié à la charge virale, c’est-à-dire la quantité du VIH, dans le liquide biologique. Chez les PVVIH non traitées, la quantité du virus dans le sang, les sécrétions génitales masculines (sperme, liquide séminal) et féminines, le liquide amniotique et le lait maternel, sont suffisants pour transmettre le VIH. En revanche, cette transmission est trop faible dans la salive, la sueur, les larmes, l’urine pour permettre une transmission du VIH. Ainsi, la salive seule n’est pas un liquide biologique qui permet de transmettre le VIH. En revanche, lorsqu’elle contient du sang, la salive peut être à l’origine d’une transmission.
  • Quelles sont les générations de tests utilisées pour le dépistage VIH ?
    Le test Elisa, actuellement utilisé, est de 4ème génération, il détecte les anticorps dirigés contre le VIH-1 et 2 ainsi que l’antigène p24 et permet ainsi de réduire la fenêtre sérologique à environ 2 semaines. Les tests rapides, actuellement utilisés, sont de 3ème génération, ils détectent des anticorps dirigés contre le VIH-1 et 2. La fenêtre sérologique dure environ 3 semaines. Il existe des tests rapides de 4ème génération qui détectent les anticorps dirigés contre le VIH-1 et 2 ainsi que l’antigène p24, mais ne sont pas encore disponibles en Tunisie.
  • 5.2- Où est-ce que je peux trouver le préservatif féminin ?
    Un préservatif féminin est une méthode de contraception contrôlée par la femme. Associé à une utilisation correcte et systématique, il prévient aussi bien les grossesses non désirées que les IST dont l’infection par le VIH. Il est aussi efficace que le préservatif masculin, bien toléré et plus coûteux. Malheureusement, il reste encore peu disponible et peu utilisé en Tunisie. Il peut être demandé dans les centres des associations de lutte contre le VIH/sida.
  • Est-ce qu’une femme séropositive peut avoir des enfants ?
    Oui, tout à fait. En effet, les interventions recommandées dans le cadre de la PTME (traitement antirétroviral, accouchement par césarienne si la CVP est > 50 copies/ml, allaitement artificiel dès la naissance et prophylaxie post-exposition pour le bébé) sont très efficaces et permettent de réduire le risque de transmission du VIH au bébé à moins de 1%. De ce fait, le désir de grossesse chez les femmes séropositives doit être respecté car elles peuvent avoir des enfants séronégatifs lorsqu’elles ont un traitement antirétroviral efficace avec une suppression virale (CVP indétectable). Pour cela, elle doit informer à l’avance son médecin traitant pour recevoir les soins complets pour la PTME.
  • Combien faut-il attendre pour faire le dépistage après un rapport à risque ?
    Aucun test ne peut détecter les marqueurs sérologiques du VIH (anticorps et antigène p24) immédiatement après une infection. La période de fenêtre sérologique désigne le temps écoulé entre le moment où une personne est exposée au VIH et celui où le test de dépistage peut détecter les marqueurs sérologiques du VIH. La durée de la fenêtre sérologique varie de 2 semaines à 3 mois, d’une personne à l’autre et selon le type de test utilisé. En effet, certaines personnes développent rapidement des marqueurs du VIH, alors que d’autres les développent plus lentement. Avec les tests rapides VIH de 3ème génération, actuellement les plus utilisés en Tunisie, 95% des tests donneront un résultat exact après 6 semaines. Toutefois, il arrive que la production d’anticorps anti-VIH n’atteint un seuil détectable dans le sang pour donner un résultat positif que dans 3 mois. En général, il est conseillé d’attendre 6 semaines après une exposition au VIH pour faire un premier test de dépistage. Si le premier test est négatif, il est recommandé de le renouveler 6 semaines plus tard. Dans le cas où le premier test de dépistage est fait trop précocement après l’exposition au risque, il est conseillé de le refaire 6 à 12 semaines plus tard. Si une personne a récemment été exposée au VIH et se fait dépister durant la période fenêtre sérologique, le résultat du test sera négatif alors que la personne a en réalité le VIH. Il est important de souligner que le VIH se multiplie de façon très intense pendant la phase de primo-infection. De ce fait, le risque de transmission à une personne séronégative est très élevé même avant la positivité du test de dépistage. L’utilisation systématique du préservatif est très recommandée pendant cette période.
  • J’ai été exposé à un risque important de transmission du VIH. Est-ce que je peux prendre un traitement d’urgence ?
    Oui, tout à fait. Ce traitement s’appelle prophylaxie post-exposition. Pour bénéficier de cette prévention, il faut consulter rapidement, au plus tard dans les 72 heures, un médecin. La consultation comprendra une évaluation du risque, un bilan biologique avec un test VIH et des sérologies VHB et VHC, ainsi que la prescription d’un traitement prophylactique si le risque est modéré à important. Le traitement doit être débuté le plus tôt possible après l’exposition au risque, au plus tard 72 heures, et repose sur une trithérapie antirétrovirale pour une durée d’un mois. L’observance est un élément très important pour optimiser l’efficacité.
  • Combien coûte le dépistage du VHC ?
    Dans le cadre d’un don de sang ou d’organes ainsi que du dépistage volontaire et communautaire le dépistage du VHC est gratuit. Dans les laboratoires d’analyses médicales en ville, le dépistage du VHC par la sérologie coûte environ 50 DT.
  • Quels sont les tests de dépistage disponibles ? Comment se fait le dépistage ?
    En milieu hospitalier et dans les laboratoires d’analyses médicales, le dépistage repose sur le test Elisa de 4ème génération, réalisé à partir d’un prélèvement sanguin. Ce test détecte les anticorps dirigés contre le VIH-1 et 2 ainsi que l’antigène p24 et permet ainsi de réduire la fenêtre sérologique à environ 2 semaines. Dans les CCDAG, le dépistage du VIH repose les tests rapides de 3ème génération réalisés à partir d'une goutte de sang prélevée au bout du doigt. Ces tests détectent des anticorps dirigés contre le VIH-1 et 2. Le dépistage communautaire et les consultations prénatales reposent aussi sur les tests rapides.
  • Que signifie le terme « trithérapie » ?
    Le terme trithérapie signifie une combinaison de trois médicaments antirétroviraux (ARV). Ces ARV peuvent être pris sous des formes séparées ou combinées en un seul comprimé à prendre, une seule fois par jour, à heure fixe. Les formes fixes combinées sont de plus en plus recommandées car elles simplifient énormément le traitement et améliorent l’observance. Il existe trois lignes de traitement antirétroviral.
  • Terminologie : Pourquoi dit- on que le SIDA est la maladie des gays ?
    Parce qu’au tout début de l’épidémie en juin 1981, les premiers cas d’infections par le VIH rapporté par le « Center of Disease Control » (CDC) ou le Centre de Contrôle des Infections d’Atlanta aux États Unies concernaient la communauté des Hommes ayant des rapports sexuels avec des Hommes (HSH) ou Gays à Los Angeles. Le terme initialement proposé à cette infection était « Gay Related Immunodeficiency Disease (GRID) » ou « Syndrome de l’immunodéficience liée aux gays » avant que le terme « Syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA) » ne soit définitivement retenu.
  • Dans quelles circonstances le test VIH peut-il être proposé ?
    Le dépistage au cours des dons de sang est le seul dépistage obligatoire. Dans toutes les autres circonstances, le dépistage est volontaire et repose sur la règle des 5C : consentement, confidentialité, conseil, résultats corrects et connexion (entre les services spécialisés). Le dépistage volontaire peut être proposé à l’initiative du bénéficiaire à la suite d’une exposition au risque du VIH ou à l’initiative du soignant en présence de signes évocateurs de l’infection à VIH (primo-infection ou infection chronique), en présence de certaines co-infections (tuberculose, hépatites virales, IST) ou chez les femmes enceintes en consultation prénatale. Le dépistage communautaire est un dépistage volontaire à l’initiative du bénéficiaire ciblant les populations clés et vulnérables.
  • Est-ce que je dois me présenter au dépistage avec une carte d’identité ou un autre document ?
    Non, le dépistage réalisé dans les CCDAG est anonyme. Dans les laboratoires d’analyses médicales, la présentation d’une pièce d'identité n’est pas exigée mais des informations personnelles (nom, prénom, âge, numéro de téléphone) peuvent être demandées.
  • Est-ce que les tests de dépistage du VIH sont performants ?
    Les tests rapides de dépistage du VIH, actuellement utilisés, sont très performants. Leur sensibilité est pratiquement de 99,8%, cela veut dire qu’un résultat négatif confirme l’absence d’infection sauf si la personne était récemment exposée à un risque dans les 3 à 6 semaines précédentes et se trouve dans la période de fenêtre sérologique (période séparant l’entrée du VIH dans l’organisme de la détection des anticorps). Leur spécificité varie 99,2% à 99,8%, cela veut dire qu’il y a un faible risque de résultat faussement positif et qu’il est important de confirmer tout résultat positif par un autre test sérologique.
  • Est-ce que vous me conseillez la prophylaxie pré-exposition (PrEP) ?
    Absolument. Si vous êtes une personne séronégative, en effet, la PrEP est une des interventions les plus efficaces de la prévention combinée, elle est efficace à plus de 99% lorsqu’elle est utilisée correctement. Elle repose sur la prise d’une combinaison d’ARV à base de Ténofovir/Emtricitabine et Ténofovir/ Lamivudine après la réalisation d’un test VIH qui doit être négatif. Elle peut être prise selon deux modalités : en continue, prise d’un comprimé tous les jours, ou à la demande, prise de 2 comprimés en même temps, entre 2 h et 24 h avant le rapport sexuel, puis 1 comprimé 24 heures après la première prise, puis un dernier comprimé 24 heures après la seconde prise, toujours à la même heure. La PrEP doit être accompagnée d'un suivi renforcé et individualisé en santé sexuelle : préservatifs, vaccination de l’hépatite B si l’Ag HBs est négatif, dépistage régulier des IST, contraception si besoin. Le suivi permet de surveiller la fonction rénale, de proposer tous les 3 mois un test VIH et de dépister la survenue d’une IST.
  • Mes clients refusent-ils de porter un préservatif ? Comment puis- je me protéger ?
    Le préservatif est un pilier de la prévention combinée du VIH et de la santé reproductive, il protège contre l’infection à VIH, les autres IST et prévient aussi les grossesses non désirées. Ainsi, il est important de convaincre les clients de porter le préservatif. La PrEP, qui n’est pas encore disponible en Tunisie, peut être utilisée pour prévenir l’infection à VIH mais ne protège pas contre les IST.
  • Est-ce que l’anonymat est respecté à l'hôpital ?
    A l’hôpital, les professionnels de la santé ne peuvent pas fournir des soins de façon anonyme. En revanche, ils sont tenus par le respect de la confidentialité de toutes les informations liées au dossier médical du patient.
  • Est-ce que je peux faire l’autotest VIH ?
    Oui, absolument. Toute personne désirant connaître son statut sérologique peut faire un autotest VIH. La stratégie nationale du dépistage en Tunisie recommande le recours à l’autotest VIH en tant qu’approche complémentaire aux différents moyens de dépistage disponibles. Toutefois, les autotests VIH ne sont pas encore disponibles en Tunisie.
  • Que signifie I = I ?
    I=I (en anglais U=U) signifie Indétectable est égal à intransmissible. Il est actuellement bien établi par de larges études de recherche sur des couples hétérosexuels et de HSH que les PVVIH qui reçoivent un traitement antirétroviral et qui ont une charge virale indétectable ne sont plus en mesure de transmettre sexuellement le VIH à leurs partenaires séronégatifs.
  • Qu’est-ce qu’on peut dépister en plus du VIH ?
    En plus du VIH, on peut dépister les hépatites virales B et C ainsi que la syphilis. La disponibilité des tests rapides multiples (multiplex) permet d’élargir l’offre du dépistage multi-maladies. Il est, actuellement, recommandé de proposer le triple test rapide VIH/VHB/VHC pour les UDI et les HSH ainsi que le triple test rapide VIH/VHB/Syphilis pour les TS et les femmes enceintes en consultation prénatale.
  • Soins & traitement : Quel est le circuit à suivre en cas de résultat positif d’un test VIH ?
    Lorsque le résultat d’un test VIH s’avère positif, le prestataire de service doit contacter l’un des 4 services de maladies infectieuses (Hôpital La Rabta à Tunis, Hôpital Fattouma Bourguiba à Monastir, Hôpital Farhat Hached à Sousse, Hôpital Hédi Chaker à Sfax) afin d’arranger un rendez-vous rapide et orienter la personne dans le respect total de la confidentialité. Le service de soins se chargera de la confirmation du résultat du test, assurera une évaluation clinique et biologique initiale ainsi qu’une initiation rapide, au plus tard dans la semaine, du traitement antirétroviral.
  • Je pensais que les “actifs” ne peuvent pas attraper le VIH ?
    Bien que le partenaire réceptif ou le « passif » dans les relations sexuelles anales ait un risque plus important (environ 13 fois plus) de contracter le VIH que le partenaire « actif », ces derniers peuvent aussi acquérir le VIH en ayant des rapports sexuels non protégés.
  • Dépistage : Est-ce qu’un dépistage est pratiqué lors des dons de sang ?
    Un dépistage du VIH, de l’hépatite B & C et de la syphilis est proposé pour tous les donneurs de sang et d’organes. Ce dépistage est obligatoire et réglementé par une circulaire ministérielle dans le cadre de la sécurisation des transfusions du sang et ses dérivés ainsi que des greffes d’organes.
  • Combien coûte un test de dépistage ?
    En plus de l’anonymat, le test rapide de dépistage du VIH est réalisé gratuitement dans les CCDAG. Dans les laboratoires d’analyses médicales, un test de dépistage du VIH par la technique Elisa de 4ème génération ou chimiluminescence coûte environ 40 DT. Ces deux techniques détectent aussi bien les anticorps anti-VIH-1 et 2 que l’antigène p24.
  • Prévention & droits humains : Où est-ce que je pourrais obtenir gratuitement des préservatifs ?
    Les préservatifs sont fournis gratuitement dans les différents centres des associations à Tunis, dans les régions ainsi que dans les espaces jeunes de l’ONFP et les Hôpitaux de jour des 4 centres de prise en charge.
  • 5.3- Est-ce qu’il y a d’autres moyens de préventions autres que le préservatif ?
    Absolument. La prévention de l’infection par le VIH ne se limite plus, actuellement, à l’utilisation du préservatif. Elle repose sur une approche globaliste qui intègre de façon conjointe la prévention primaire (information et éducation pour le changement du comportement incluant des conseils d’utilisation du préservatif), le dépistage du VIH et des hépatites virales, des interventions de réduction des risques chez les usagers de drogues injectables, la prévention basée sur les ARV (PrEP, PPE, PTME), des interventions pour renforcer le respect de la justice sociale et des droits humains. L’ensemble de ces interventions sont réunies sous le terme de prévention combinée.
  • Est-ce qu’on peut guérir définitivement du VHC ?
    Effectivement, l’hépatite virale C peut guérir sous traitement efficace. Le pourcentage de guérison de l’hépatite virale C après un traitement antiviral efficace dépasse 95%, mais les personnes guéries ne sont pas à l’abri des rechutes.
  • Transmission : Quelle est la durée de vie du virus dans l’air libre ?
    Le VIH n’est pas un virus respiratoire, il n’est pas présent dans les sécrétions respiratoires. Il se trouve dans le sang et les liquides biologiques, (sperme, sécrétions vaginales, liquide amniotique, lait maternel). En plus, c’est un virus très fragile qui doit rester dans un milieu protégé de l’exposition à l’air. En faible quantité et exposé à l’air libre comme en cas de gouttes de sécrétions ou de sang sur les mains ou sur des objets, le VIH perd très rapidement son pouvoir pathogène.
  • Je ne peux pas récupérer mon traitement. Est-ce que quelqu’un peut le récupérer à ma place ?
    L’idéal est d’aller récupérer vous-même vos médicaments. Cela vous permettra de bénéficier d’une visite médicale et éventuellement d’un bilan biologique et de services de prévention. Exceptionnellement, vous pouvez discuter avec votre médecin de la possibilité de récupérer vos médicaments par l’intermédiaire d’une autre personne.
  • Est-ce que je peux vivre avec le VIH ? Combien d’années ?
    Absolument, vous pouvez vivre plusieurs années et même vieillir avec le VIH. L’infection par le VIH n’est plus une maladie grave, elle devient une maladie chronique chez les personnes qui suivent convenablement et régulièrement une trithérapie antirétrovirale efficace. Plusieurs études de modélisation ont montré que l’espérance de vie chez les PVVIH qui observent bien leur traitement antirétroviral est proche de celles non infectées par le VIH. Par ailleurs, la qualité de vie chez PVVIH qui observe bien leur traitement antirétroviral s’est nettement améliorée.
  • Transmission : L’infection par le VIH est-elle une maladie contagieuse ?
    L’infection par le VIH n’est pas une maladie contagieuse comme la grippe, la tuberculose ou la varicelle. Elle est plutôt une maladie transmissible. Le virus peut passer d'une personne infectée à une autre personne non infectée dans certaines circonstances très précises. En effet, le VIH peut se transmettre par trois voies : le sang, les relations sexuelles entre hommes ou entre hommes et femmes ou entre femme et femme, et de la mère à l’enfant (au cours du troisième trimestre de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement maternel).
  • Est-ce qu’on peut avoir le SIDA en embrassant une personne ?
    Il n’y a aucun risque de transmission du VIH lors d'un baiser sur la bouche ou la joue. Lors d’un baiser profond, la possibilité de présence du sang dans la bouche ou d’une inflammation des gencives fait que le risque de transmission du VIH n’est pas nul. Aucune étude ne révèle une transmission du virus par le biais de la salive en embrassant.
  • Qui va me faire le dépistage ?
    Dans les laboratoires d’analyses, un agent de santé assure les prélèvements de sang comme pour toutes les analyses de routine. Dans les CCDAG, un professionnel de la santé formé assure la pratique des tests rapides. Le dépistage est assuré par un agent communautaire ou un éducateur paire formés. En consultation prénatale, les sages-femmes sont formées pour la pratique du dépistage du VIH pour les femmes enceintes.
  • Terminologie : Quelle est la différence entre l’infection par le VIH et le SIDA ?
    Le VIH est l’acronyme de virus de l’immunodéficience humaine. Il existe deux virus ; le VIH-1 responsable de la majorité des cas (> 95%) dans le monde et le VIH-2 responsable d’infections limitées en Afrique de l’Ouest. L’infection par le VIH désigne toute infection VIH-1 ou VIH-2 ou les deux en même temps, quel que soit les manifestations cliniques. Le SIDA désigne le stade terminal de l’infection par le VIH.
  • Est-ce que le test de dépistage se fait à jeun ?
    Non. Le dépistage du VIH n’exige pas que la personne soit à jeun aussi bien pour le test Elisa que les tests rapides.
  • 4.7- Est-ce que le traitement antirétroviral est disponible en prison ?
    Le traitement antirétroviral n’est pas disponible dans les pharmacies des prisons. Toutefois, les PVVIH en détention peuvent continuer à recevoir les soins du VIH nécessaires et les traitements appropriés, en particulier le traitement antirétroviral, à partir des consultations dans les 4 centres de prise en charge de l’infection à VIH.
  • Le VIH peut-il être transmis dès que la personne est infectée ?
    Juste après l’infection, le virus se multiplie de façon intense entraînant une charge virale très élevée (> 100000 copies/ml). Cette phase de primo-infection, qui peut être asymptomatique dans 25 à 50% des cas, se caractérise par un risque de transmission très élevé en l’absence de mesures préventives (utilisation régulière du préservatif, utilisation de seringues à usage unique, etc.).
  • Est-ce que le VIH peut se transmettre par le piercing ou le tatouage ?
    Le VIH peut se transmettre par ces actes si des instruments contaminés par du sang sont partagés entre plusieurs personnes. Les instruments conçus pour pénétrer dans la peau ne doivent être utilisés qu’une seule fois, puis jetés et stérilisés correctement.
  • Transmission : Un moustique peut-il transmettre le VIH ?
    Certains virus peuvent être transmis par des moustiques ou des tiques tels que les arbovirus qui sont responsables de plusieurs maladies comme la chikungunya, la dengue ou l’encéphalite à virus West Nile. En revanche, le VIH ne se transmet par aucun vecteur, y compris les moustiques, quels que soient leurs types.
  • Combien coûte le traitement antirétroviral ou « la trithérapie » ?
    Le coût du traitement antirétroviral varie selon la ligne de traitement antirétroviral. Ce traitement est financé par le ministère de la santé et fourni gratuitement par le PNLS pour toutes les PVVIH.
  • Qu'est-ce qu'une charge virale ? Que signifie une charge virale indétectable ?
    La charge virale permet de préciser la quantité du VIH dans le sang circulant. Pour mesurer la charge virale, il faut faire une prise de sang. La charge virale se fait avant le début du traitement et ensuite périodiquement sous traitement. Elle permet de vérifier l’efficacité du traitement et détecter à temps un échec virologique. Lorsqu’une PVVIH débute un traitement, l’objectif est d’obtenir après 6 mois une charge virale indétectable appelée aussi suppression virale. En Tunisie, le seuil de détection de la charge virale est défini à 50 copies/ml. Une fois la suppression virale obtenue, la charge virale sera surveillée tous les 6 mois.
  • J’ai entendu parler d’un traitement post-exposition permettant de prévenir la transmission du VIH. Où est-ce que je peux l’obtenir ?
    Après une exposition sexuelle ou autre au risque du VIH, vous pouvez recevoir une prophylaxie post-exposition en consultant rapidement, au plus tard dans les 72 heures, un médecin dans l’un des 4 centres de prise en charge de l’infection à VIH (Hôpital La Rabta à Tunis, Hôpital Fattouma Bourguiba à Monastir, Hôpital Farhat Hached à Sousse, Hôpital Hédi Chaker à Sfax).
  • Où peut se faire le test de dépistage ?
    Le dépistage au cours des dons de sang est réalisé dans les banques du sang sur les poches de sang prélevées. Le dépistage volontaire à l’initiative du soignant est effectué dans les structures de soins (Hôpitaux, cliniques privées). Le dépistage volontaire peut être proposé à l’initiative du bénéficiaire est offert dans les CCDAG. Alors que, le dépistage communautaire est offert dans les centres communautaires, par des équipes mobiles ou dans le cadre des activités de proximité. Par ailleurs, un test dépistage peut se faire dans tous les laboratoires d’analyses médicales dans le secteur privé.
  • Terminologie : Un moustique peut-il transmettre le VIH ?
    Certains virus peuvent être transmis par des moustiques ou des tiques tels que les arbovirus qui sont responsables de plusieurs maladies comme la chikungunya, la dengue ou l’encéphalite à virus West Nile. En revanche, le VIH ne se transmet par aucun vecteur, y compris les moustiques, quels que soient leurs types.
  • Le virus peut-il devenir résistant aux antirétroviraux ?
    Oui, le VIH peut devenir résistant au traitement lorsque la personne n’a pas une bonne observance. La résistance apparaît lorsque le virus continue à se multiplier en présence de concentrations insuffisantes des antirétroviraux c’est-à-dire en cas de prises irrégulières des médicaments.
  • Est-ce qu’il y a un régime alimentaire spécifique à suivre avec le traitement ?
    Il n’y a pas de régime particulier à suivre. Il est conseillé de suivre un régime équilibré, de pratiquer une activité sportive, d’arrêter le tabac et de réduire ou arrêter la consommation d’alcool. Pour les personnes qui reçoivent un traitement à base d’inhibiteurs de protéase, il est recommandé d’éviter la consommation excessive d’aliments sucrée, des pâtes et de la matière grasse afin de réduire le risque l’apparition de complications métaboliques
  • Peut-on refuser de m’embaucher si j’ai le VIH ?
    Non, absolument pas. Le test VIH n’est pas obligatoire dans le bilan d’embauche et le résultat est confidentiel. Par ailleurs, la loi tunisienne n’interdit pas de recruter des PVVIH pour le travail.
  • - Est-ce qu’une femme séropositive transmet systématiquement le VIH à son bébé ?
    Pas du tout, une femme séropositive ne transmet pas systématiquement le VIH à son bébé. En l’absence de toute mesure préventive, elle ne transmet le VIH à son bébé que dans 20% à 45% des cas (un complément d’informations est fourni au paragraphe 3.3). Si la maman PvVIH n’est pas suivie par un médecin, le virus peut être transmis au cours du troisième trimestre de la grossesse, de l’accouchement ou de l’allaitement maternel. En contrepartie, si la maman PvVIH est suivie par un médecin, prend correctement son traitement, et accouche par la voie césarienne le risque de transmission du VIH est très faible. Il est important de signaler que lors d’une grossesse, quand la maman PvVIH a une sérologie indétectable à la machine, elle ne transmet pas le virus à son fœtus et peut même accoucher par voie basse.
  • Est-ce que le VHC est aussi dangereux que le VIH ?
    L’hépatite virale C et l’infection à VIH ne sont plus des infections graves et mortelles lorsqu’elles sont traitées précocement et convenablement. Le pourcentage de guérison de l’hépatite virale C après un traitement antiviral efficace dépasse 95%, mais les personnes guéries ne sont pas à l’abri des rechutes. Le pourcentage de suppression virale durable est également élevé chez les PVVIH traitées et observant, mais il n’y a pas encore de guérison de l’infection à VIH. Le grand défi reste la co-infection VIH-VHC avec un risque de progression plus rapide des lésions hépatiques vers la fibrose chez les PVVIH non traitées pour les deux maladies.
  • Prévention : Est-ce que la PrEP prévient l’infection par le VHC ?
    Non, la PrEP ne prévient pas l’infection par le VHC. En revanche, elle peut prévenir les hépatites virales B, une étude récente a montré que la PrEP réduit de 89% les nouvelles infections à VHB.
  • Epidémiologie & manifestations cliniques : Quelles sont les différences entre les hépatites virales A, B et C ?
    Ces trois hépatites sont dues à des virus différents. L’hépatite A se transmet surtout par voie orale (eaux et aliments contaminés) alors que l’hépatite B peut se transmettre par voie sexuelle ou sanguine et l’hépatite C surtout par voie sanguine (fréquente chez les UDI). Les hépatites B et C peuvent aussi se transmettre de la mère à l’enfant. Les principaux symptômes communs aux hépatites virales sont la fièvre, la fatigue, le manque d’appétit, les nausées ou vomissements, les douleurs abdominales, la coloration plus sombre des urines, la coloration grisâtre des selles, les douleurs articulaires et la jaunisse ou ictère (jaunissement de la peau et du blanc des yeux). L’hépatite virale A est souvent asymptomatique. Elle est la plus fréquente dans le monde, elle est généralement bénigne et guérit spontanément en moins de 2 mois dans la majorité des cas. Les patients atteints d’hépatite B sont généralement plus symptomatiques que les cas d’hépatite A, certains peuvent évoluer vers une forme chronique pouvant nécessiter un traitement antiviral. L’hépatite B peut être prévenue par la vaccination. Certaines formes d’hépatite C peuvent nécessiter un traitement antiviral.
  • Soins & traitement : Quel est le circuit à suivre lorsque le test VHC est positif ?
    Lorsque le test de dépistage VHC est positif, la personne doit être orientée vers un service de maladies infectieuses pour une prise en charge appropriée : vérifier la présence du virus dans l’organisme, bilan pré-thérapeutique, prescription d’un traitement antiviral actif sur le VHC et suivi. Puisqu’un test positif ne permet pas de prédire de la présence du virus dans l’organisme, une charge virale plasmatique du VHC doit être réalisée. Une charge virale détectable signifie la présence du VHC dans l’organisme et représente une indication pour un traitement à base d’antiviraux à action directe actifs sur le VHC.
  • Combien coûte le traitement de l’hépatite virale C ?
    Dans le cadre du plan national d’éradication de l’hépatite virale C, le bilan initial, le traitement antiviral et le suivi sont fournis gratuitement par le ministère de la santé.
  • Epidémiologie & manifestations cliniques : - Quels sont les symptômes de l’hépatite virale C ?
    Le VHC peut provoquer des infections aiguës comme des infections chroniques. La période d’incubation pour l’hépatite C varie de 2 semaines à 6 mois. Après l’infection initiale, environ 80% des personnes sont asymptomatiques. Celles atteintes d’une forme aiguë présentent un ou plusieurs parmi les symptômes suivants : la fièvre, la fatigue, le manque d’appétit, les nausées ou vomissements, les douleurs abdominales, la coloration plus sombre des urines, la coloration grisâtre des selles, les douleurs articulaires et la jaunisse ou ictère. La gravité des hépatites C est variable. Certaines personnes présentent une hépatite aiguë avec une évolution favorable. Environ 30% des personnes infectées se débarrassent spontanément du virus dans les 6 mois qui suivent l’infection sans recevoir aucun traitement. Pour les 70% restants des personnes infectées, l’infection évolue vers la forme chronique de la maladie. Parmi ces malades chroniques, le risque de cirrhose du foie est de 15% à 30% sur une période de 20 ans.
  • Est-ce que le dépistage du VHC est fait lors d’un don de sang ?
    Oui, tout à fait. Le dépistage du VHC est pratiqué systématiquement lors d’un don de sang et d'organes.
  • J’étais exposé à un risque important de transmission du VHC. Est-ce que je peux prendre un traitement d’urgence ?
    Non, il n’y a aucun traitement ou prophylaxie après exposition au VHC. Comme mentionné précédemment, la PrEP n’a aucun intérêt au cours de l’infection par le VHC.
  • Est-ce que beaucoup de PVVIH ont aussi l'hépatite virale C ?
    Chez les PVVIH, l’hépatite virale C est particulièrement fréquente chez les UDI. Il faut souligner que le VHC progresse plus rapidement chez les PVVIH que chez les personnes mono-infectées par le VHC. De ce fait, l’accès au traitement contre le VHC est particulièrement important pour les personnes co-infectées VIH-VHC. Chez ces derniers, Il est recommandé de commencer un traitement antirétroviral et d’obtenir une charge virale VIH indétectable avant de commencer un traitement actif contre le VHC (antiviraux à action directe). Les antiviraux à action directe sont aussi efficaces chez les personnes co-infectées VIH-VHC que les personnes mono-infectées par le VHC. L’efficacité est estimée à plus de 95%.
  • Dépistage : Est-ce qu’on peut faire le dépistage de toutes les hépatites virales ?
    Habituellement, les hépatites B et C pour lesquelles on dispose de traitement sont les plus dépistées. Le dépistage des hépatites B et C est effectué pour tous les donneurs de sang et d’organes. Il peut aussi être réalisé dans le cadre du dépistage volontaire dans les CCDAG et du dépistage communautaire grâce à l’utilisation des multi-tests VIH-VHB-VHC, particulièrement, pour les UDI et HSH. Le dépistage des hépatites A et E n’est pas effectué en routine.
  • Est-ce que le dépistage du VHC est fiable à 100% ?
    Le test de dépistage d’une hépatite C est réalisé lors d’un don de sang ou sur une simple prise de sang (test Elisa) sur prescription médicale ou à la demande du bénéficiaire, dans les laboratoires d’analyses médicales hospitaliers et privés. Dans le cadre du dépistage volontaire et communautaire, il est réalisé par un multi-test VIH-VHC ou VIH-VHB-VHC. Ces tests permettent de rechercher la présence d’anticorps anti-VHC. Ceux-ci sont détectables au bout d’un mois, après la contamination, dans 95 % des cas. Ils sont fiables avec une sensibilité de 100% et une spécificité de 99,5%. Un test de dépistage du VHC négatif est totalement fiable 3 mois après la dernière prise de risque, mais il peut être positif avant 3 mois. Un test positif signifie que la personne a été en contact avec le VHC. Il ne permet pas de savoir si le virus a été éliminé ou non de l’organisme.
  • Ma femme a une infection par le VHC, est ce qu’on peut avoir un enfant ?
    Oui, vous pouvez avoir un enfant. Toutefois, il faut savoir que le risque de transmission du VHC est d'environ 5% chez une femme virémique en fin de grossesse et d'au moins 10% si la femme est co infectée VIH-VHC porteuse du VIH. Le risque de transmission du VHC est d'autant plus important que la femme possède une charge virale plasmatique du VHC élevée quantité (> 100000 copies/ml) et que la durée de rupture des membranes est longue. L'accouchement par voie basse et l'allaitement ne sont pas déconseillés. Les enfants nés de mères présentant une virémie du VHC en fin de grossesse sont suivis sérologiquement jusqu'à l'âge de 12 à 15 mois, afin de déterminer s’ils sont infectés.
  • Transmission Est-ce que le risque de transmission du VIH est important au cours d’une IST ?
    Effectivement, une personne porteuse d’une IST non traitée responsable d’ulcération génitale ou d’écoulement, est 10 fois plus exposée au risque de transmission du VIH au cours d’un rapport sexuel.
  • Où puis-je faire le dépistage de la syphilis ?
    Le dépistage de la syphilis peut se faire lors d'un don de sang ou à votre demande dans un laboratoire d’analyses médicales en ville ou lors de la consultation de votre médecin traitant. Dans le cadre du dépistage volontaire et communautaire, certains multi-tests rapides incluent le test de la syphilis, par exemple, VIH-syphilis. Des tests quadruples VIH-VHB-VHC-Syphilis commencent à être disponibles sur le marché international.
  • Peut-on soigner une IST et la guérir ?
    Absolument, il est possible de traiter convenablement une IST et de la guérir sans complications à condition de consulter rapidement un médecin et de recevoir un traitement approprié.
  • Où se diriger pour savoir si je présente une autre IST ?
    Il faut savoir qu’au cours d’un seul rapport sexuel, une personne peut attraper plusieurs IST. Certaines IST sont symptomatiques et attirent l’attention de la personne, alors que d’autres sont totalement asymptomatiques et doivent être dépister par le médecin. Par ailleurs, certaines bactéries responsables d’IST comme le gonocoque peuvent présenter une résistance aux antibiotiques. En l’absence de traitement efficace, certaines IST évoluent vers des complications parfois graves. Ainsi, en présence d’une IST : - Il est fortement conseillé de consulter un médecin pour faire le diagnostic précis de l’infection et dépister d’autres IST. - Il faut éviter l’automédication qui expose à un risque d’inefficacité et d’effets indésirables.
  • Est-ce que le « Chemsex » facilite la transmission d’une IST ?
    Le «chemsex» est une pratique à risque qui associe le sexe à la prise de drogues. Avoir des relations sexuelles sous l'emprise de drogues peut conduire à des rapports non protégés, augmentant le risque d'IST.
  • Dépistage et prévention : - Comment puis-je me protéger des IST ?
    L’utilisation correcte et régulière du préservatif est le meilleur moyen de se protéger des IST.
  • Manifestations cliniques & traitement : Comment savoir que je présente une IST ?
    Certaines IST sont symptomatiques et attirent l’attention de la personne. Elles sont habituellement responsables d’ulcérations génitales, d’écoulement urétral ou de pertes vaginales. En revanche, d’autres sont totalement asymptomatiques. Les IST sont plus souvent asymptomatiques chez les femmes que chez les hommes. Si vous avez eu récemment un rapport sexuel non protégé et que vous doutez de l’existence d’une IST, le mieux serait de consulter votre médecin traitant.
  • Je suis sous traitement antirétroviral, est ce que je peux faire le vaccin contre la Covid-19 ?
    Absolument, vous pouvez aller vous faire vacciner contre la Covid-19. Tous les vaccins contre la Covid-19 sont efficaces, leur efficacité varie de 70% à 95% contre les formes symptomatiques, et de 90% à 100% sur les formes graves et l’hospitalisation en réanimation. Il n’y a aucune interaction entre les vaccins contre la Covid-19 et le traitement antirétroviral.
  • Soins VIH & Covid-19 Les PVVIH sont-elles plus vulnérables à la Covid-19 ?
    Les PVVIH stables sous traitement antirétroviral c’est-à-dire en suppression virale durable ne sont pas plus vulnérables à la Covid-19. La vulnérabilité des PVVIH à la covid-19 augmente lorsqu’elles sont en situation d’immunodépression (charge viral forte), (CD4<200/mm3) ou lorsqu’elles présentent des comorbidités telles qu’une obésité, un diabète, une hypertension artérielle, une maladie respiratoire chronique, etc.
  • Est-ce que le traitement antirétroviral protège de la Covid-19 ?
    Le traitement antirétroviral n’a aucune efficacité sur le virus de la Covid-19. Toutefois, il est important de poursuivre le traitement antirétroviral avec une bonne observance afin de maintenir une suppression virale durable et d’éviter la détérioration de votre état immunitaire.
  • Dépistage & prévention de la Covid-19 : - Où puis-je faire le test de la Covid-19 ?
    Si vous êtes symptomatique, vous pouvez vous présenter aux urgences de l’hôpital le plus proche pour bénéficier d’un test de confirmation de la Covid-19 (PCR ou test rapide antigénique SARS-CoV-2) sous prélèvement naso-pharyngé. Le test rapide antigénique SARS-CoV-2 est actuellement disponible dans certaines pharmacies pour un prix approximatif de 25 DT.
  • Est-ce que le circuit de soins de la Covid-19 est le même après et pendant le confinement ?
    Oui, il est le même. Une personne qui présente des symptômes de Covid-19 doit se présenter aux urgences de l’hôpital le plus proche pour confirmer le diagnostic de la Covid-19 et bénéficier d’une évaluation clinique et recevoir rapidement les soins appropriés (hospitalisation dans un lit à oxygène, soins intensifs dans une unité spécialisée, soins à domicile…).
  • J’ai un rendez-vous avec mon médecin, est ce que je peux le reporter ?
    Tout à fait, vous pouvez le reporter à condition de disposer d’une quantité suffisante de médicaments jusqu’à la date du report. Il suffit de contacter votre médecin afin d’avoir un nouveau rendez-vous. Le plus important est de ne pas arrêter votre traitement.
  • Je suis une PVVIH avec une charge virale indétectable. Quelles sont les précautions à prendre pour éviter la Covid-19 ?
    Ce sont les mêmes précautions que pour toute autre personne. C’est-à-dire le port régulier de masques, la distanciation physique de 2 mètres, le lavage fréquent des mains ou la désinfection des mains par une solution hydro-alcoolique (antiseptique) et l’aération régulière des locaux. Il est également important d’éviter les rassemblements inutiles et de rester avec plusieurs personnes dans un endroit fermé et mal aéré.
  • Je fume régulièrement du Cannabis et je veux arrêter. Comment pouvez-vous m’aider?
    ATL MST SIDA Tunis assure la prise en charge psychologique (individuel et de groupe).
  • Je suis utilisateur de cannabis. Est-ce que je peux voir un psychologue ?
    Oui, absolument. Vous pouvez contacter une association qui travaille sur les drogues et demander un appui psychologique.
  • J’utilise des drogues injectables. Je veux arrêter mais je n’y arrive pas ? Que puis-je faire ?
    ATL MST SIDA Tunis assure la prise en charge psychologique, addictologique ou orientation vers le service des consultations externes à l'hôpital Razi.
  • Je suis migrant, est-ce que je peux bénéficier des services d’ATL ?
    services présentés par ATL : Prise en charge médical ➔ Orientation et accompagnement vers les structures publiques spécialisées : service des maladies infectieuses de la Rabta et de Monastir, l’hôpital Wassila Bourguiba, les consultations d’addictologie au service des consultations externes à l’hôpital Razi et autres… ➔ Médecin dermatologue conventionné ➔ Laboratoire d’analyses médicales conventionné ➔ Pharmacie conventionnée ➔ Remboursement des frais d’analyse médicale ➔ Dépistage communautaire du VIH, du VHC et de la syphilis Prise en charge psychologique ➔ Orientation et accompagnement psychologique ➔ Prise en charge individuelle ➔ Thérapie familiale ➔ Thérapie de couple ➔ Prise en charge collective, sous forme de groupes de parole Prise en charge sociale ➔ Développement de connaissances ➔ Prise en charge ergo-thérapeutique ➔ Développement d'actions de médiation sociale en vue d’assurer une bonne intégration dans le quartier, au sein de la famille et de prévenir les nuisances liées à l'usage de drogues. ➔ Epanouissement, bien être et hygiène ➔ Mise à disposition de matériels de prévention des infections ➔ Distribution de kits de prévention (seringue, tampon alcoolisé, garrot, préservatif, lubrifiant) ➔ Aide alimentaire ➔ Aide au logement d’urgence ➔ Renforcement de capacités pour les populations clés Prise en charge juridique ● Renforcement de capacité en matière d’éducation juridique et d’information sur les droits humains afin d’aider les bénéficiaires à comprendre dans quelle mesure et comment la loi s’applique, selon les différents contextes. ● Ecoute et documentation ● Information et orientation ● Collaboration avec des partenaires pour la prise en charge juridique complète ● Aide légale CIN/ carnet de soin
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